France, 1907 : On donnait jadis un bouquet de sauge à l’amoureux qui avait perdu l’occasion d’épouser sa maîtresse, parce que la sauge à la vertu de cicatriser les plaies. Dans les provinces de l’Est, donner un bouquet de sauge à un amoureux, c’était lui signifier un refus. L’usage du bouquet a cessé, mais l’expression est restée. Voir Romarin.
Au lieu de bouquait, on donnait, en manière de consolation ou de raillerie, un chapeau de sauge.
Le comte de Sault, de la Provence, est destiné à épouser Mlle de Scepeaux ; se désiste de cette alliance par ordre du roi. La jeunesse de la cour lui offre un chapeau de sauge.
(Mémoires de Vieilleville, cités par La Maison Forte, — Intermédiaire)